Chacun commence par rechercher le point principal qu’il lui faut améliorer “the big thing”. Comme les auteurs le disent si bien, ce n’est pas risqué d’exposer à tous les collègues notre “Big thing”. En effet, s’il s’agit vraiment de notre “Big thing”, tout le monde est au courant et on en parle déjà derrière notre dos. Exemple : Sylvie voudrait à tout prix être plus visible ! Ensuite, il faut lister tous les comportements qui vont contre la réalisation de ce but, de façon objective, sans en rechercher la cause. Puis, on recherche les craintes qui sous-tendent ces comportements contre-productifs. On reformule ces craintes comme des choses qu’on est obligés de faire, et cela permet de mettre en lumière des croyances cachées qui sous-tendent ce type d’actions, les Big Assumptions. Bref, il s’agit de faire le tableau/portrait de notre immunité au changement
LE PORTRAIT DE NOTRE IMMUNITE-1.pdf
Ensuite il s’agit de continuer à observer la Big Assumption de chacun à l’oeuvre, de la pointer du doigt, d’en rire, de dire “oh la la, c’est encore elle !”, de la tester, de la mettre à l’épreuve, sans chercher à s’en débarrasser trop rapidement. Le pouvoir de transformation est immense.
*Immunity to change, Robert Kegan, Lisa Laskow Lahey, Harvard Business Press
**Article repris à partir du site : le XXIIème siècle sera Utopie ou ne sera pas